vendredi 28 janvier 2011

SALTA



Un Gaucho au Terminal de bus de Salta


Arrivés au matin à Salta après un voyage difficile, Alain est assez énervé !
Nous déposons une réclamation auprès de la compagnie de bus, puis au Secrétariat des Transports et, comme par hasard un jeune journaliste passait par là...... J'ai droit à une interview sur une radio locale !!!!
Quelques cafés-croissants plus tard, le serveur nous indique un petit hôtel vraiment chouette où nous récupérons de notre nuit !
Salta est une très jolie ville, elle a gardé son identité indigène, la population est ici majoritairement quechua, la Bolivie est proche.






L'église San Francisco







La Cathédrale




Le Cabildo (Hôtel de Ville)




Le couvent San Bernardo
La Legislature











On prépare le Carnaval






Pedro, vendeur de "zapallo"




Il fait une température idéale pour flâner en ville, 2 fois nous sommes abordés par des inconnus qui sont contents de parler un peu français avec nous !
Le 2ème soir... On va à la Peña.







C'est une sorte de resto musical, nous avons essayé d'éviter les endroits à touristes, en fait cette Peña est pour les touristes, mais argentins !
Nous passons une excellente soirée, il y a des chanteurs, un charmant couple de danseurs, l'ambiance est sympathique, on se couche un peu tard, demain on décolle à 7h30 pour les "Valles Calchaquies".
Mercredi matin 7h30, Ruben, notre guide est ponctuel. Il a tout a fait le style "gaucho", le chapeau, la ceinture de cuir ouvragée, le pantalon large et les bottes!
Il parle très posément, il est facile à comprendre. Nous ne sommes partis que depuis 1heure, Ruben s'arrête, une voiture est sur le bord de la route, un pneu crevé, c'est un ami à lui, Alonso.
Nous emmenons Alonso et son pneu à la "gomeria" la plus proche, à peine le temps de boire un café et le pneu est réparé. Nous déposons Alonso à sa voiture, c'est un petit producteur de vin, il a un élevage de chèvres. Il nous invite à venir goûter son vin.



Les vallées Calchaquies












Nous grimpons ( en voiture!) la "Cuesta del Obispo" on passe de 1200 à 3457 mts en 20kms, des condors sillonnent le ciel encore bleu, puis nous entrons dans le Parc National Los Cardones. On appelle ainsi le cactus quand il est sec, c'est un bois léger dont on fait des objets décoratifs, des appliques, parfois des lits.Il y a , bien sûr, des cactus à perte de vue !



Le Parc National "Los Cardones"


l'hôtel Sala de Payogasta




Vers 13 h, nous voici à Payogasta, chez Alonso: le restaurant est bondé mais il nous reçoit chaleureusement, s'occupe de nous personnellement et nous offre la bouteille de vin!
Sa vigne est la plus haute du monde, le vin est excellent, mais il ne l'exporte pas... Si vous voulez y goûter vous devrez séjourner à l'hôtel-spa dont il est propriétaire, une maison centenaire que son épouse et lui ont aménagée et décorée, un endroit magnifique dont il nous fait les honneurs !
C'est un petit cachottier, cet Alonso, il a aussi un troupeau de 1000 moutons et 1000 chèvres.....sur 7500ha de terrain!!







L'église de Seclantas




L'église de Cachi


Notez les portes en angle


Les panneaux indicateurs en cactus





Et les gouttières en tête de vipère




Donc, après un savoureux et copieux repas, nous voici à nouveau sur la route : le village de Cachi a beaucoup changé depuis notre dernière visite, il y a plein de restaurants chics, mais il est toujours aussi mignon. Nous passons a Seclantas, un village de tisserands où on peut acheter de magnifiques châles de laine de lama ou des ponchos comme celui que s'est fait faire Ruben: rouge et noir, les couleurs de Salta pour commémorer, le 16 juin, la mort du Général Guëmes, dont il parle avec vénération ( comme s'il avait servi sous ses ordres vers 1819!)





Le prochain village c'est Molinos et sa jolie église. En face, une demeure historique est transformée en hôtel de luxe.




Dans le patio de l'hôtel






Un four à bois


Ruben, notre guide



Chez les tisserands




La "quebrada Las Flechas"







Le fantôme



Il se fait tard et le ciel se couvre de nuages noirs très menaçants, nous roulons sur la mythique route No 40 qui traverse l'Argentine du nord au sud en longeant la Cordillère des Andes sur 5400kms . Nous sommes à quelques 4500kms d'Ushuaïa.
Vers 19hrs nous atteignons la "Quebrada de las flechas", le paysage est extraordinaire, grandiose.



















Un très ancien cimetière



Le hibou




Le car n'a pas pu monter



Nous ne sommes pas au bout de nos surprises, au bout de quelques kilomètres nous sommes stoppés par des véhicules à l'arrêt: la rivière, gonflée par de fortes pluies en amont est infranchissable à gué, un bus qui tentait de passer est resté bloqué sans pouvoir gravir la rive opposée. Il nous faudra patienter plus de 3 heures avant qu'un engin ne puisse dégager le bus et niveler le passage.
Nous applaudissons quand Ruben franchit le gué avec succès, puis
nous déchantons rapidement
Un autre gué nous attend, bien plus rude celui-là car l'eau a beaucoup monté et le courant est très rapide .Il nous faut encore attendre que le niveau de l'eau baisse... Ça ne prendra qu' une heure et demie !
Nous dormons tous les quatre dans la voiture quand Ruben annonce que nous allons passer, ensuite il ne reste plus que 25kms, quelques ruisseaux à franchir et nous voici à l'hôtel, il est 1 heure du matin...seulement!!!








Les vignes de Cafayate



Aujourd'hui, la route du retour vers Salta est plus calme, on visite une bodega (avec dégustation !) le paysage est toujours fantastique on fait un millier de photos(au moins!)




La Garganta del diablo









L'amphithéatre







































Histoire du Gauchito Gil

C'était un bandit de grands chemins, il fut capturé et condamné à être pendu par les pieds et décapité.
Il dit au bourreau:
"bourreau, ton fils est très malade, en danger de mort.Si tu me donnes une sépulture chrétienne, il sera sauvé."
Le bourreau le décapita et rentra chez lui, la tête du supplicié sous le bras. Il trouva sa femme en pleurs et son fils mourant, il se précipita au cimetière et enterra le condamné. Quand il rentra chez lui, son fils revenait à la vie!
On trouve ces petits oratoires dédiés au Gauchito Gil dans tout le pays, souvent en remerciement d'une guérison"miraculeuse".









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